Digitalisation : 9 raisons de se lancer

Depuis plusieurs années, l’essor d’Internet et le développement du numérique et des outils digitaux ont profondément modifié notre quotidien.

Pour faire face à ces évolutions, de nombreuses entreprises se sont lancées dans la digitalisation de leur organisation. Elles font ainsi évoluer leur fonctionnement, leur stratégie et leurs processus en s’adaptant aux innovations et en répondant aux nouvelles attentes des clients connectés.

Malheureusement, face à un processus de digitalisation qui peut paraître technique et long, certaines organisations hésitent à franchir le pas du numérique.

Pourtant, les raisons de se lancer dans la transformation digitale sont nombreuses !


Digitalisation, transformation digitale ou numérique, de quoi parlons-nous ?

Quels que soient votre secteur d’activité (services, industrie…), l’envergure et le statut de votre organisation (PME, association…), il est difficile de passer à côté de l’essor d’Internet, du numérique et des nouvelles technologies (IA, Machine Learning, blockchain, API, IoT, Cloud…).

La digitalisation, également appelée transformation digitale ou transformation numérique, désigne le processus par lequel les entreprises intègrent ces technologies numériques dans leur fonctionnement et s’adaptent ainsi aux évolutions de leur environnement et aux nouvelles exigences de leurs clients, pour entrer pleinement dans l’ère du numérique.

Cette transformation digitale peut prendre différentes formes (modifications des proccess, changement des pratiques managériales, intégration d’un nouveau logiciel…) et toucher tous les services (RH, marketing, communication, informatique, production…).

Dans tous les cas, ce changement a un impact important sur le fonctionnement des organisations ce qui nécessite une préparation en amont du lancement de la digitalisation, afin notamment de prendre en compte les difficultés techniques liées aux connaissances des nouveaux outils et technologies numériques, mais également l’aspect humain d’un tel projet qui nécessite de faire adhérer, d’accompagner et de former les personnes qui y participent.

De beaux défis que vous avez tout intérêt à relever pour mener à bien votre digitalisation !


Pourquoi se lancer dans la digitalisation de son organisation ?

Vous envisagez de digitaliser votre organisation, mais vous hésitez encore ? Vous ne savez pas par où commencer et le projet vous semble de trop grande ampleur ? Découvrez les principales raisons pour lesquelles vous devez franchir le cap :

  • Ne pas prendre du retard par rapport à vos concurrents : le digital est désormais omniprésent dans notre quotidien, à défaut de l’intégrer dans votre organisation, vous risquez d’être vite dépassé par la concurrence.
  • Répondre aux nouvelles attentes de clients toujours plus connectés qui ont tous les outils à leur disposition pour comparer les différentes offres présentes sur le marché.
  • Optimiser la qualité et l’efficacité des services et des produits proposés aux clients grâce aux outils digitaux et ainsi les fidéliser.
  • Mieux exploiter les données que vous possédez pour contrôler les coûts, les marges et les dépenses et adapter votre stratégie et votre business plan.
  • Repenser le fonctionnement des services dans l’entreprise afin d’améliorer leur organisation et leur efficacité, en automatisant par exemple certaines tâches chronophages.
  • Améliorer l’investissement, l’efficacité et les conditions de travail des collaborateurs et participer ainsi à leur bien-être au travail.
  • Bénéficier d’une image positive de l’entreprise auprès des clients, des partenaires et fournisseurs en proposant des services performants via une plateforme digitale ou une application mobile.
  • Développer les ventes en multipliant les canaux de distribution, réduire les coûts de fonctionnement et améliorer durablement les marges.
  • Augmenter la visibilité et la notoriété de l’entreprise par le biais des réseaux sociaux comme LinkedIn, d’un site web ou d’une application mobile.

La digitalisation est au cœur des évolutions en cours et à venir. Même si une telle transformation n’est pas simple, en vous entourant de professionnels spécialisés qui vous proposeront des solutions adaptées à vos besoins, vous pourrez mener à bien votre plan de transformation digitale avec succès.

Langages web HTML et CSS : créer des pages web stylées

Langages web à la base de tout projet digital, HTML et CSS permettent d’indiquer au navigateur web comment afficher la page d’un site sur un ordinateur, une tablette ou un smartphone.

Grâce à leur complémentarité, ces deux langages web vous aident à gérer facilement la structure et le design de vos pages web.


À quoi sert le code HTML ?

Le HTML (HyperText Markup Language) permet d’organiser le contenu d’une page web à l’aide notamment de différentes balises. Il précise les informations qui doivent s’afficher sur la page en tant que : titres, paragraphes, boutons, liens, ou images par exemple.

Toutefois, et même si la dernière version HTML 5 a apporté de nombreuses améliorations pour organiser le contenu, le code HTML ne permet pas de modifier l’apparence d’une page. Les informations inscrites en HTML sont donc restituées sans aucune mise en forme. Pour améliorer le design de votre site, il faudra donc associer les langages web HTML et CSS.


Structurer les pages web avec les balises HTML

Les pages HTML contiennent de nombreuses balises qui permettent de préciser la nature du texte auquel elles sont liées. Entourées de chevrons (< >), elles donnent des instructions à l’ordinateur afin d’afficher le contenu en tant que titre de la page, image ou paragraphe par exemple.

Les balises HTML sont variées, mais en voici quelques exemples :

  • <title>TheCodingMachine</title> : il correspond au titre de la page qui apparaît dans la barre de titre du navigateur web, en l’occurrence : TheCodingMachine
  • <h1> </h1>, <h2> </h2 …. <h6> </h6> : il s’agit des différents niveaux de titres présents dans la page web. Si l’on prend l’exemple de cette page :

<h1>Langages web HTML et CSS : créer des pages web stylées</h1>

<h2>À quoi sert le code HTML ?</h2>

  • <p> </p> : le texte situé entre ces balises est un paragraphe
  • <ul> <ul> ou <ol> <ol> : indique la présence d’une liste à puces ou d’une liste numérotée
  • <img/> : cette balise permet d’intégrer une image sur la page web.

Qu’est-ce que le langage web CSS ?

Le CSS (Cascading Style Sheets) peut se traduire par : feuilles de style en cascade. Il s’agit d’un des langages web utilisés pour mettre en forme et gérer le design de fichiers HTML ou XML. Il permet notamment de :

  • Modifier la couleur du texte,
  • Choisir une police spécifique,
  • Intégrer des bordures et/ou des marges,
  • Mettre des images de fond
  • Adapter la page à la taille des écrans (ordinateur, tablette, smartphone) grâce au responsive design.

Avec CSS vous personnalisez ainsi les pages de vos sites et applications.


Donner du style aux pages web avec les propriétés CSS

Grâce au code CSS, vous indiquez au navigateur web (Google Chrome, Mozilla Firefox, Microsoft Edge…) quelle apparence doit prendre la page créée. Pour donner ces instructions, il faut notamment utiliser les propriétés CSS. Ces dernières sont encadrées par des accolades et précédées par un sélecteur comme p (pour paragraphe), h1, class, ou id.

Parmi les principales propriétés :

  • font-family : la police du texte,
  • font-size : la taille du texte,
  • text-align : l’alignement du contenu,
  • background-color : la couleur de fond,
  • border-style : le type de bordure.

Ces propriétés sont suivies de la valeur que vous souhaitez leur attribuer. Cette valeur peut correspondre à une couleur, une taille ou un style. Par exemple :

h1

{

color : red;

border : 2px red double;

}

Cela signifie que le titre principal, que vous avez indiqué dans votre fichier HTML en l’encadrant avec les balises <h1> </h1>, sera écrit en rouge avec une bordure double rouge de 2 pixels de largeur : les langages web HTML et CSS sont donc totalement complémentaires.

Les langages web HTML et CSS n’ont désormais plus de secret pour vous ! Mais d’autres langages de programmation comme PHP et Javascript, ou d’autres termes techniques restent peut-être encore des mystères. Pour vous éclairer sur le vocabulaire tech, n’hésitez pas à prendre connaissance de notre livre blanc « Do you speak technique ? » !

Les 3 étapes clés pour préparer son projet web

Pour mener à bien un projet web, il est essentiel de passer par certaines phases : conception, développement, production, déploiement… Mais afin d’éviter de se lancer à l’aveugle dans un tel processus, mieux vaut préparer son projet web en amont, seul ou accompagné par des professionnels. Pour cela, 3 étapes de préconception sont indispensables.

  1. Penser son projet et ses enjeux
  2. Préciser ses besoins et ses contraintes
  3. Cadrer et préparer son projet web avant la conception

1- Penser son projet et ses enjeux

Tout projet commence par : une idée à développer, un problème à résoudre, un procédé à améliorer, ou encore une productivité à optimiser. C’est à partir de ce constat que l’on souhaite préparer son projet web. Mais pour que votre idée se concrétise réellement, vous devez la clarifier et la développer. Pour vous aider dans cette réflexion, posez-vous certaines questions :

  • Qui est à l’origine du projet ? Dans quel contexte cette idée est née ?
  • Pourquoi envisagez vous un projet web ? Il peut par exemple s’agir de créer un site ou une plateforme web, de développer une application mobile, ou de résoudre un problème qui freine le développement de votre entreprise et gêne le travail de vos collaborateurs comme la lenteur d’un système de gestion de stocks, ou un CRM inadapté.
  • Quels sont les différents objectifs du projet web ? Vous devez répertorier l’ensemble des buts visés : lancer un produit ou un service, attirer de nouveaux clients, augmenter la notoriété de son entreprise, optimiser la productivité des collaborateurs…
  • Quelles sont les personnes « cibles » ? Clients, prospects, salariés…

2. Préciser ses besoins et ses contraintes

La deuxième étape clé pour préparer son projet web doit permettre d’affiner son idée de départ :

  • En listant et en priorisant les différents besoins : les fonctionnalités du site, de la plateforme web et/ou de l’application mobile, le type d’hébergement, les outils de reporting de l’activité, l’évolutivité du système, l’UX (expérience utilisateur) et l’UI (interface utilisateur)….
  • En identifiant les contraintes liées au projet digital : le plus souvent, les principales contraintes sont celles qui limitent le temps (délai imposé) et les ressources humaines (les personnes affectées au projet, que ce soient des intervenants internes à votre entreprise ou des prestataires externes) et financières (budget disponible), mais il peut également s’agir de prérequis indispensables au lancement du projet, par exemple l’installation d’un logiciel particulier.
  • En adaptant votre stratégie en fonction des contraintes et des besoins prioritaires, et en s’assurant que les contraintes ne sont pas trop restrictives pour ne pas remettre en cause la faisabilité même du projet.

3- Cadrer et préparer son projet web avant la conception

Ça y est ! Vous avez clarifié votre idée, précisé vos besoins et déterminer les contraintes qui s’imposent à vous. Vous avez presque fini de préparer votre projet web et vous pourrez bientôt passer à sa conception. Mais, pour faciliter les échanges au sein de votre équipe et avec vos prestataires, vous allez devoir rassembler toutes les informations éparpillées dans vos différents e-mails, vos comptes-rendus de réunions ou les éventuelles études de marché réalisées.

Vous pourrez ainsi rédiger un cahier des charges web contenant tous les renseignements relatifs à votre projet digital. Ce document vous permettra de présenter efficacement votre idée et vos besoins. Il vous servira non seulement dans le cadre d’un appel d’offres pour trouver des prestataires externes qui vous accompagneront, mais il sera également le document de référence pour tous les intervenants, et ce, tout au long de votre projet : de sa conception à sa livraison, en passant par son développement.

Vous n’avez pas encore de cahier des charges et vous ne savez pas comment le rédiger ? The Coding Machine a élaboré un modèle de cahier des charges web qui aide à préparer son projet web et permet de passer sereinement aux phases de conception et de développement.

La conception d’un projet web chez The Coding Machine

Qu’elle soit réalisée « au forfait », grâce à un « backlog » ou un « cahier des charges », la phase de conception d’un projet web est le point de passage obligé pour le succès de votre projet. Nous vous proposons d’amorcer ici le début d’une courte série d’articles ayant pour but de vous présenter les méthodologies que nous mettons en place chez The Coding Machine pour assurer la réussite de nos projets de développements sur-mesure. Nous commencerons ainsi cette chronique par la présentation globale des phases de conception d’un projet web.


1. Le lancement de la phase de conception d’un projet web

La phase de pré-conception web

Avant d’envisager le lancement d’un projet web, chez The Coding Machine, nous prenons le temps d’échanger avec nos clients sur leurs besoins et leurs objectifs. Que ce soit sur la base d’un cahier des charges web déjà établi ou d’un accompagnement pré-conception, nous cherchons à identifier les différentes briques structurelles et à comprendre la vision à long terme de votre projet pour vous proposer une approche personnalisée et une stratégie digitale sur-mesure.

Grâce à notre expérience de plus de 15 ans dans la conception de projet web, nous pouvons estimer avec une marge d’erreur très faible le nombre de jours total pour le développement et l’accompagnement projet. Vous êtes ainsi sécurisés quant au délai et au budget nécessaires pour votre projet digital.

Malgré tout, à l’issue de cette réflexion commune, il subsistera encore des incertitudes sur des éléments extrêmement localisés de l’application. Sauf dans de très rares cas, ces éléments du micro périmètre ne feront pas varier l’estimation financière présentée. Ils pourront être de l’ordre des modalités de gestion d’une interface (contrôle de saisie sur un champ, précisions des droits de certains types d’utilisateurs, etc.) ou concerner des précisions sur les maquettes design fournies (itération sur l’existant).


2. Préciser ses besoins et ses contraintes

Concrètement, la phase de conception d’un projet web est organisée en « ateliers ». Ces ateliers seront divisés en courtes périodes et seront chacun consacrés à l’étude des thématiques identifiées dans le micro périmètre. Nous vous exposerons alors les différentes problématiques repérées et une recommandation sur la manière de les résoudre. L’atelier aura pour but de recueillir vos avis, de les discuter et d’intégrer le fruit de ces échanges dans un document formalisé : « les specs ».

En plus d’éclaircir les derniers points d’ombres du périmètre applicatif, la conception d’un projet web nous permettra de rédiger les spécifications techniques et fonctionnelles de votre outil. C’est-à-dire que nous allons vous proposer un ensemble de documents qui traduit l’expression d’un besoin en feuille de route technique précise. Nous y décrirons notamment le comportement de chaque champ, la composition précise de chaque partie de l’application.


3. La finalisation de la conception d’un projet web

Une fois les documents techniques réalisés, nous vous les soumettrons pour validation afin de commencer la phase de développement.

→ Comment faire si je n’arrive pas à formaliser mes besoins ?

Dans certains cas, il peut être extrêmement compliqué pour vous d’identifier clairement ses besoins : soit parce qu’ils sont susceptibles d’évoluer très rapidement, soit parce que vous avez besoin d’une expertise sur la faisabilité de votre projet et la manière de le mener.

Il nous arrive alors de proposer une phase de conception projet « isolée ». Son but est exactement le même que pour un forfait complet, mais l’approche se fera en entonnoir. Nous étudierons d’abord le macro périmètre (définition des utilisateurs, de leur comportement, de leurs différents espaces) et nous affinerons la description du besoin au fur et à mesure des ateliers.

L’issue de ces ateliers sera exactement la même pour vous : vous disposerez de spécifications fonctionnelles et techniques précises décrivant le comportement de votre application. Nous pourrons alors arbitrer ensemble sur les fonctionnalités à intégrer dans la première version de l’application et définir une phase de développement sur-mesure.

Finalement, l’objectif principal de la phase de conception d’un projet web est de travailler étroitement avec vous pour définir tous les contours de votre application ou de votre plateforme et d’en sécuriser le développement : elle est donc l’étape indispensable pour le succès de votre projet.

Alors, si après avoir lu cet article il vous prend une furieuse envie de concevoir une application mobile ou de créer une plateforme web, et que vous souhaitez vous faire accompagner par des professionnels tout au long de ce processus : n’hésitez pas à nous contacter. Nos bureaux de Lyon, Paris et Hong Kong seront ravis de vous aider !

Tendances UI 2022

Une bonne interface est une interface intuitive et qui se démarque visuellement. La première impression est décisive, d’où l’importance d’être au fait des dernières tendances. Laissez-moi vous présenter quelques tendances UI 2022 qui vous inspireront peut-être !


Design Memphis

Le style Memphis est caractéristique des années 80, il se distingue par ses associations de motifs, de couleurs et de formes diverses.

Né du design et de l’architecture Milanais, le design Memphis s’était établi en rejet par rapport au minimalisme, et à l’élitisme du style bourgeois de l’époque. L’objectif du groupe Memphis était alors de rendre le design à la fois plus coloré, plus accessible et plus aventureux qu’il ne l’avait été jusque-là. En bref, une tendance qui a pour volonté de créer avec une grande liberté.

Le Design Memphis, dans les Tendances UI 2022  pour créer avec une grande liberté

Les tendances UI 2022 : Les Bannière typographique

La première image que les visiteurs voient sur un site web doit être marquante. En 2022, les polices géantes se font une place dans les conceptions web. On réduit ou on élimine complètement les images d’en-tête pour laisser place à un message qui créera une hiérarchie visuelle forte. La technique est audacieuse de par sa simplicité, quant aux images, elles attirent l’attention comme le ferait un gros titre dans un journal. C’est une tendance passe-partout, ainsi qu’un excellent moyen de mettre en avant son style typographique tout en communiquant un message efficacement.


Bords visibles

Les bords visibles font partie des grandes tendances de cette année 2022. Le principe est de révéler les fondations d’un site, en laissant apparaître de simples bordures et cadres, dit « squelette » de la page. L’avantage de cette technique résulte de la hiérarchisation de chaque élément. Ainsi, l’utilisateur aura plus de facilité à distinguer les sections les unes des autres. Cela permet également d’ajouter du contenu sans pour autant surcharger les pages. Par ailleurs, ces simples bordures donnent aux interfaces une subtile touche rétro qui s’accorde très bien avec une autre trend de cette année, le grand retour des années 90…


Néo-brutalisme

En 2022, le style brutaliste de l’année passée est devenu plus discret… place au « néo-brutalisme ». Une alliance entre la rudesse du brutalisme et la sobriété du minimalisme. Cette tendance permet de créer des interfaces dépouillées de fioritures, non stylisées, avec des fonds unis, des polices informatiques par défaut et des photos très peu retouchées voire non-traitées. Comme en architecture, on doit comprendre rapidement quelle est la fonction de chaque composant, d’un seul coup d’œil. Et cela se traduit par un graphisme rudimentaire. Ce style qui ne fait pas l’unanimité, présente toutefois des avantages, à savoir : réduire le coût d’un site web, avoir une présence digitale distincte, interpeller l’utilisateur et l’inviter à se concentrer uniquement sur le fond plutôt que sur la forme. Pour voir des exemples du style graphique du néo-brutalisme, jetez un coup d’oeil sur Pinterest


Typo en mouvement

Véri­table outil de commu­ni­ca­tion, la typographie peut faire bien plus que de transmettre des informations. Elle peut également susciter des émotions et véhiculer une puissante identité de par des animations engageantes. Avec une typographie audacieuse, animée et interactive comme pièce maîtresse, de nombreux sites Web se passent d’images d’arrière-plan. Même s’il s’agit d’animations simples, comme des rotations ou de nouveaux défilements latéraux, ces petites touches permettent à la typographie d’occuper le devant de la scène sans submerger les visiteurs. Cette tendance conci­lie esthé­tisme et lisi­bi­lité. Lorsqu’elle est utili­sée effi­ca­ce­ment, elle peut faire toute la diffé­rence dans l’ex­pé­rience que vous allez offrir à vos utili­sa­teurs.

Exemple de typo en mouvement en gif animé

Tendances UI 2022 et ? Rétro design

Le style rétro repose sur l’utilisation d’éléments populaires inspirés des années 80 et 90. Une époque qui marque son grand retour sur nos écrans ! Il est temps de ramener les motifs colorés, texturés, les placement d’objets hors grille sur la page, d’inviter le pixel-art, les typographies rétro (comme les monospaces)… En somme, les codes et les couleurs d’une période faste, imprégnée par les jeux vidéo. Ce sont des designs qui apportent de la personnalité aux interfaces et un style décalé, et évoquent une certaine nostalgie. En effet, choisir un design rétro est un bon moyen de capitaliser sur l’émotion de l’utilisateur. Ce style rassure et offre un peu de familiarité tout en créant une association positive avec votre produit ou service, à condition que votre design soit adapté à votre audience cible.

Démonstration du style Rétro Design dans les tendances graphiques 2022

Sketching

Exemple d'une bannière verticale dans le style Sketching

Le « sketching », ou le dessin fait à la main, permet de gommer les froideurs du numérique en proposant des interfaces plus conviviales, plus humaines. Les illustrations sont devenues un élément essentiel de l’identité de la marque.

Il peut s’agir de griffonnages, de collages imprécis ou encore de textures analogiques comme le ferait la mine d’un crayon ou la pointe d’un pinceau. L’important est de combler le fossé entre le monde virtuel et le monde réel, de relier ces écrans trop souvent froids. Au-delà de contribuer à l’esthétique de la page, le sketching enrichit le contenu, capte l’attention de l’utilisateur et facilite la compréhension d’un produit ou d’un service. Le cerveau humain a plus de facilité à déceler une information, un message-clé au travers d’une image ou d’un dessin, plutôt qu’un paragraphe.


Interactions au scrolling

Pour parles des tendances UI 2022, on devait aussi parler des interactions. Les designers intègrent davantage d’interactions animées dans leurs designs. Bien conçu, le « scrollytelling » apporte une narration et encourage un engagement plus actif de la part des visiteurs ; elle suscite la curiosité, comme le fait de cliquer, de glisser ou de faire glisser des éléments sur l’écran ou les effets de parallaxe. Visuellement attrayante, elle doit également être intuitive afin d’encourager l’action de la part de l’utilisateur, qui devra apprendre à naviguer sur la page, sans confusion. Cette expérience invitera le visiteur à prolonger son séjour sur le site.

Exemple d'une interaction au scroll présentée en gif animé

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Vocabulaire tech : 15 mots à connaître

Dans un secteur innovant, en perpétuelle évolution, difficile de s’y retrouver parmi tous les termes utilisés par les professionnels. Pour vous aider à y voir plus clair, voici 15 mots incontournables du vocabulaire tech !

15 notions incontournables du vocabulaire tech

  • Adresse IP (Internet Protocol) : c’est un numéro qui permet d’identifier un ordinateur, un smartphone ou tout autre support informatique connecté à un réseau.
  • Blockchain, chaîne de blocs en français : technologie qui permet de stocker et de transmettre des données de manière sécurisée, directe et transparente. Les utilisateurs ont ainsi accès aux informations inscrites dans la blockchain (titres de propriété, transactions, contrats), sans que ces données ne puissent être modifiées ni supprimées. Utilisée en premier lieu pour la monnaie numérique : le Bitcoin, la technologie de la blockchain se développe dans de nombreux domaines, notamment celui des NFT (Non-Fungible Token – Jeton non fongible).
  • DNS : Domain Name System, système de noms de domaine en français. Il fait le lien entre un nom de domaine (ex : thecodingmachine.com) et une adresse IP. Il s’assure que le nom de domaine pointe bien vers le site web.
  • CMS : Content Management System, ou système de gestion de contenu. Ce sont des logiciels qui permettent de concevoir, gérer et structurer les sites Web et d’attribuer à chaque catégorie d’utilisateurs (administrateur, gestionnaire…) des autorisations particulières. Un CMS peut être Open Source, comme WordPress, ou un CMS Propriétaire.
  • Cloud : technologie web qui permet de stocker et d’accéder à des ressources informatiques virtuelles quel que soit le support de connexion (ordinateur, tablette…). Parmi les fournisseurs de Cloud, les plus utilisés sont Dropbox, Google Drive et OneDrive.
  • Code source : texte qui traduit dans un langage de programmation (Java, Python, JavaScript, C++, Ruby, PHP…) compréhensible par l’Homme les instructions laissées par le programmateur lors de la conception d’un programme informatique. Ces instructions précisent notamment le fonctionnement et le rendu visuel d’une application ou d’une page web (style et couleur du texte, images, animations…).
  • IoT : Internet of Things ou Internet des objets : dans le vocabulaire tech, ce terme désigne les objets du quotidien qui deviennent connectés grâce au digital par exemple les montres et bracelets connectés, les capteurs pour optimiser sa consommation d’électricité…
  • Open source : code d’un site, d’une application, d’un logiciel ou d’une page web ouvert à tous. Il peut être consulté et modifié par tous les développeurs. Cela permet de mutualiser les compétences et de regrouper les efforts pour optimiser un logiciel.
  • Personas : il s’agit d’une représentation fictive des utilisateurs potentiels d’un site web ou d’une application. La création de Personas permet d’adapter le contenu du site aux besoins des utilisateurs.
  • Plugin : il permet d’ajouter des options, des fonctionnalités nombreuses et variées (lecture de certains formats vidéo, vérificateur d’orthographe…) à un logiciel. Un plugin est donc toujours adosser à un logiciel, il ne peut pas fonctionner seul. On parle aussi d’extension ou add-on.
  • Responsive design : un site web « responsive » est conçu pour que son contenu (images, textes…) s’adapte à toutes les interfaces (ordinateur, tablette, smartphone) et à toutes les tailles d’écran utilisées par le visiteur.
  • UI : User interface, ou interface utilisateur en français : dans le vocabulaire tech, cela correspond au dispositif qui permet à l’utilisateur d’interagir avec un appareil informatique : écran, clavier, souris…
  • UX, User experience, ou expérience utilisateur : elle désigne l’expérience vécue par un utilisateur lorsqu’il recourt à un service ou à une interface que ce soit un site web ou une application mobile.
  • URL : Uniform Resource Locator. Il s’agit de l’adresse web d’une page ou d’un site.

Un vocabulaire tech riche et évolutif

Loin d’être exhaustif ce lexique vous permet toutefois d’avoir certaines bases pour mieux comprendre le domaine de l’informatique et du numérique. Comme les technologies ne cessent de se développer et d’évoluer, le vocabulaire tech continue lui aussi de s’enrichir de nouvelles notions. Votre apprentissage ne fait donc que commencer !

Et pour aller plus loin dans la découverte du secteur et du vocabulaire tech, The Coding Machine a élaboré un livre blanc « Do you speak technique ? »

Livre Blanc - Do you speak technique ? 
Vocabulaire tech

Connaissez-vous les notions de base en informatique ?

Loin d’être réservé aux seuls « geeks », l’informatique s’est immiscée partout dans notre quotidien. Difficile dès lors de passer à côté du vocabulaire spécifique lié à ce secteur. Pour que vous aider à vous y retrouver parmi tous ces termes techniques, voici quelques notions de base en informatique.

7 notions de base en informatique

  • Device : ce terme regroupe tous les appareils et les équipements de communication digitale : smartphone, ordinateur, tablette, télévision, objets connectés…
  • Interface : correspond à l’ensemble des moyens de communication entre un utilisateur et un équipement ou un programme informatique. L’écran est par exemple l’interface entre l’utilisateur et l’ordinateur. De la même façon, l’interface d’un programme correspond à ce que l’utilisateur voit sur l’écran.
  • Périphérique : il s’agit de l’une des principales notions de base en informatique. Il désigne un équipement branché sur l’ordinateur comme un clavier, une souris, une imprimante, ou un modem.
  • Pilote (driver en anglais) : programme informatique permettant l’identification et l’utilisation des périphériques connectés à un ordinateur. Pour pouvoir utiliser un périphérique sur un ordinateur, un simple branchement ne suffit pas. Il faut en plus installer sur l’ordinateur le pilote qui correspond au périphérique et qui est adapté au système utilisé par l’ordinateur.
  • Ports : il s’agit des prises équipant les appareils informatiques et servant à les relier entre eux. Il existe différents types de ports : USB, Ethernet, HDMI…
  • Processeur : c’est un élément essentiel pour le fonctionnement du matériel informatique. Le processeur organise, interprète et exécute les instructions des programmes. Véritable « cerveau » de l’ordinateur, sa puissance est exprimée en gigahertz (GHz).
  • Serveur : il participe au bon fonctionnement correct des services informatiques en réseaux, qu’il s’agisse du réseau Internet ou d’un intranet. Il peut notamment contribuer à la mise en commun des imprimantes, au stockage et au partage de banques de données, au contrôle des accès des utilisateurs, à l’hébergement de sites web…

6 termes techniques en informatique

  • API : Application Programming Interface, ou interface de programmation d’application en français. Il s’agit d’une solution informatique qui permet à plusieurs logiciels de communiquer entre eux et de s’échanger des données. Une API permet d’utiliser le contenu et les fonctionnalités d’un logiciel, d’un site ou d’une application pour enrichir un autre programme, et ce, sans avoir à dupliquer les contenus sur chaque plateforme.
  • Framework, ou infrastructure logicielle en français : en programmation informatique, il s’agit d’un ensemble d’outils et de composants qui est à la base d’un logiciel ou d’une application. Un framework fonctionne avec un ou plusieurs langages de programmation (JavaScript, Python, PHP…). Il permet au développeur de structurer le code source d’un logiciel. Parmi les frameworks utilisés : React JS, Symfony, Angular, Django, Ruby on Rails, jQuery…
  • FTP, File Transfer Protocol : protocole pour transférer des fichiers d’un ordinateur vers un appareil à distance (hébergeur, serveur).
  • Mémoire cache : elle stocke les fichiers et données auxquels un système fait le plus souvent appel. Elle permet de réduire et d’optimiser les temps de chargement des fichiers sauvegardés.
  • Système d’exploitation ou Operating System – OS en anglais : ensemble des programmes informatiques qui pilote et établit les relations entre les dispositifs matériels (disque dur, processeur, mémoire vive, périphériques…), les applications et l’utilisateur. Actuellement, les systèmes d’exploitation les plus répandus sont : Mac OS et iOS d’Apple, Windows de Microsoft, Android de Google.
  • Peer-to-peer, P2P, ou pair-à-pair en français : système de connexion informatique directe entre ordinateurs qui ne passe pas par un serveur. Ces réseaux en peer-to-peer permettent de faciliter et d’accélérer le partage de fichiers entre plusieurs ordinateurs.

Si les principales notions de base en informatique ont été détaillées dans cet article, il en existe de nombreuses autres ! Pour obtenir plus d’informations sur des termes plus techniques, n’hésitez pas à lire notre livre blanc « Do you speak technique ? » ou à regarder notre vidéo !

Livre Blanc - Do you speak technique ? 
Vocabulaire tech

PHP 8 & 8.1 : nouveautés, compatibilités et migration

PHP 8 a été officiellement lancé le 26 novembre 2020, cela fait donc un peu plus d’un an que nous avons pu expérimenter les différentes nouveautés introduites par cette version très attendue ! Comme pour toute montée de versions majeures, celle-ci est venue avec son lot d’incompatibilités avec les anciennes versions.

Nous vous proposons dans cet article de récapituler tout d’abord les différentes nouveautés apportées par PHP 8 et PHP 8.1. Nous aborderons ensuite les incompatibilités et risques de bugs en cas de montée de versions depuis PHP 7. Enfin, nous vous donnerons notre checklist pour une montée de version réussie et les outils permettant de l’effectuer simplement et rapidement.

Mais pourquoi passer à PHP 8 ?

La première question que l’on se pose lors de la sortie d’une nouvelle version majeure est de savoir si les nouveautés apportées par celle-ci justifie de consacrer plus ou moins rapidement du temps à la mise à jour de son code et dans la gestion des risques associés.

De notre propre expérience, passer à PHP 8 présente des avantages considérables :

  • L’argument majeur est que PHP 8 vient avec une amélioration de performance non négligeable. Sans rentrer dans les détails niveau machine, PHP 8 permet d’effectuer de 20 % à 30 % de requêtes en plus par seconde par rapport aux versions antérieures (cela est précisé ici).
  • PHP 8 vient renforcer grandement l’aspect « typé » du langage PHP, PHP peut donc garantir que les bons types soient passés au lieu de faire des checks manuels. Cela vient renforcer la maintenabilité du code et ainsi passer à PHP 8 permet donc de réduire votre dette technique à long terme.
  • Enfin, PHP 8 a mis un accent majeur sur le fait de rendre le code PHP plus lisible et documenté ce qui facilitera la montée en compétence de vos équipes.

Ainsi, chez TheCodingMachine nous sommes persuadés que vous ne regretterez pas le temps consacré à la montée de version de votre environnement ! Et pour les éventuelles complexités, pas de soucis cet article est là pour vous aider.

Les nouveautés introduites par PHP 8 et PHP 8.1 :

PHP 8 et 8.1 ont introduit de nombreuses nouveautés, voici les plus notables :

Nullsafe operator : introduction d’un opérateur logique s’écrivant « ?-> » permettant de vérifier simplement à la chaîne si des variables sont nulles au lieu de faire plusieurs boucles if.

PHP 8 - Nullsafe operator
PHP 8 – Nullsafe operator

Named arguments : les arguments nommés permettent de passer des arguments à une fonction en fonction du nom du paramètre, plutôt que de la position du paramètre. Cela simplifie la documentation et la compréhension du code, rend les arguments indépendants de l’ordre et permet de sauter arbitrairement les valeurs par défaut (pour ne fournir que certains paramètres à une fonction). Ex : positional arguments : array_fill(0, 100, 50) ; named arguments : array_fill(start_index: 0, num: 100, value: 50).

Attributes : les annotations (/** @Annotation() */), sont très couramment utilisées en PHP afin de rajouter des métadonnées au code (classes, fonctions, propriétés… ). PHP 8 propose à présent des attributs (#[Attribute]) permettant de définir ces métadonnées directement grâce au langage. Ainsi, au lieu des annotations PHPDoc ou d’utiliser des outils comme la librairie Doctrine Annotations, vous pouvez désormais utiliser des métadonnées structurées avec la syntaxe native de PHP.

Lambda function : permet d’avoir une syntaxe simplifiée pour les fonctions anonymes afin de gagner en lisibilité.

Match expression : l’expression match est similaire dans son rôle à switch mais contrairement à switch, match ne repose que sur des comparaisons strictes (ce qui évite certains résultats surprenants), son résultat peut être stocké dans une variable ou retourné (en utilisant return) et chaque branche de l’expression match ne nécessite pas l’écriture d’un break; (celui-ci est implicite, un match n’exécute qu’une seule branche, il n’y a pas de « fall-through »).

Union types : la prise en charge des Union types dans le langage permet de déplacer plus d’informations anciennement dans la documentation (phpdoc) vers les signatures de fonction : les types sont en fait appliqués, de sorte que les erreurs peuvent être détectées tôt et que la dette technique est réduite.

PHP 8 - Union Types
PHP 8 – Union Types

[PHP 8.1] Enums : constantes typées fortes, empêchant les valeurs non souhaitées pour des variables de type string or integer sans aucune vérification nécessaire.

[PHP 8.1] Call new in initializers : il est à présent possible d’instancier un objet lors de l’initialisation. Cette initialisation peut concerner les paramètres par défaut d’une fonction, ou la valeur par défaut d’une propriété de classe,… Cela facilite la documentation et la recherche d’information grâce aux annotations directement dans le code. Cela permet aussi de renseigner directement une valeur par défault, plutôt que « null« , et débloque l’utilisation d’attributs dans d’autres attributs (ex : #[new Validalidation(new Integer())]).

Bien sûr il y a d’autres nouveautés, la documentation complète de PHP 8 est disponible sur le site officiel de PHP en cliquant ici et il en va de même pour PHP 8.1 ici.

Les incompatibilités pour une montée de version vers PHP 8

Bien qu’il soit difficile, voire impossible, d’anticiper toutes les complexités pouvant apparaître lors d’une montée de version, une partie des problèmes récurrents peuvent être anticipés. En effet, PHP 8 a renforcé l’aspect typé du langage PHP et par exemple certains conditionnements sont devenus stricts. Ainsi, certains codes, qui étaient souvent faux, vont à présent émettre des exceptions.

Voici, une petite liste des erreurs que nous avons rencontré lors de nos propres expériences et comment les éviter :

  • Associativité des opérateurs ternaires : les opérations arithmétiques dans une string ne sont plus autorisées, ex : var_dump(12 + ‘a’); // int(12) => Uncaught TypeError: Unsupported operand. De même, l’utilisation de plusieurs opérateurs ternaires (par exemple ?:?:) sans parenthèse émettra une « Fatal error ».
  • Comparaison non-stricte : les comparaisons entre des nombres et des chaînes de caractères non numériques retournent à présent false.
  • New match keyword, il n’est plus possible de déclarer le keyword match en tant que symbol parcequ’il est réservé par PHP, ex : function match() { // => Parse error: syntax error, unexpected token « match ».
  • Calling non-static class methods statically result in a fatal error : une « non-static » méthode est une méthode qui n’est pas déclarée avec le mot clé static. Elle peut donc dépendre de l’instance de l’objet ($this), or si elle est appelée dans un contexte static (sans instance d’objet) cela renvoie une erreur car $this n’existe pas.
  • Value Error : cette erreur est émise lorsque le type d’un argument est correcte mais que sa valeur ne l’est pas (ex : un nombre négatif pour une longueur). Pour éviter de telles erreurs, vous pouvez utiliser notre outil Open-Source Safe.
  • Strong typing for resources : dans les versions antérieurs PHP manipulait souvent des « resource »s, beaucoup sont maintenant typées comme le montre le tableau ci-dessous :
ExtensionResource (PHP < 8.0)Object (PHP >= 8.0)
Curl
Curl
Curl
GD
Sockets
Sockets
OpenSSL
OpenSSL
OpenSSL
XMLWriter
XML
GD
FTP
IMAP
finfo
PSpell
PSpell
LDAP
LDAP
LDAP
PgSQL
PgSQL
PgSQL
Curl
curl_multi
curl_share
gd
Socket
AddressInfo
OpenSSL key
OpenSSL X.509
OpenSSL X.509 CSR
xmlwriter
xml
gd font (integer)
ftp
imap
file_info
pspell (int)
pspell config(int)
ldap link
ldap result
ldap result entry
pgsql link
pgsql result
pgsql large object
CurlHandle
CurlMultiHandle
CurlShareHandle
GdImage
Socket
AddressInfo
OpenSSLAsymmetricKey
OpenSSLCertificate
OpenSSLCertificateSigningRequest
XMLWriter
XMLParser
GdFont
FTP\Connection
IMAP\Connection
finfo
PSpell\Dictionary
PSpell\Config
LDAP\Connection
LDAP\Result
LDAP\ResultEntry
\PgSql\Connection
\PgSql\Result
\PgSql\Lob
PHP 8 – Resource Strong Typing

Les étapes clefs pour réussir sa migration et les outils recommandés

Réaliser une montée de version apparaît toujours comme une tâche fastidieuse mais, comme expliqué plus haut, passer à PHP 8 en vaut la peine. Pour vous accompagner dans votre démarche, voici les étapes clés et les outils associés afin de gagner en efficacité :

  • Effectuer une analyse statique, vous pouvez vous aider d’outils comme PHPStan ou PhpCodeSniffer,
  • Appliquer un typage fort,
  • Vérifier que vos dépendances sont mises à jour pour PHP 8,
  • Vérifier vos logs pour repérer tout avertissement d’obsolescence (Deprecated notice),
  • Vérifier les dépréciations répertoriées,
  • Exécuter votre suite de tests.

Les outils que nous recommandons : PHPStan (outil d’analyse statique, TheCodingMachine est fier d’y contribuer), PhpCodeSniffer (Outil permettant de maintenir un code clair et cohérent), Rector (propose une montée de version « quasi » automatique), 3v4l.org (pour tester du code sous différentes versions de PHP).

Bonus : exemple de code reprenant les nouveautés !

Pour les plus passionnés d’entre vous, une « mixtape » des nouveautés PHP 8 composée par nos soins !

class User
{
    public function __construct(
        public string $firstName,
        public string $lastName,
        public ?Address $address = null
    ) {}
}

class Address
{
    public function __construct(
        public string $number,
        public string $street,
        public string $city,
        public string $country
    ) {}
}

enum Undefined
{
    case Undefined;
}

class UserRepository
{
    /** @var array<User> */
    private array $users;

    public function find(
        string|null $firstName = null,
        string|null $lastName = null,
        string|null|Undefined $country = Undefined::Undefined,
    ): array/*<User>*/ {
        $users = $this->users;
        if ($firstName !== null) {
            $users = array_filter($users, fn(User $user) => $user->firstName === $firstName);
        }
        if ($lastName !== null) {
            $users = array_filter($users, fn(User $user) => $user->lastName === $lastName);
        }
        if ($country !== Undefined::Undefined) {
            $users = array_filter($users, fn(User $user) => $user->address?->country === $country);
        }

        return $users;
    }
}

// ...

$userRepository->find(); // Retrieve all users
$userRepository->find(firstName: 'Gandalf'); // Retrieve users whose first name is Gandalf
$userRepository->find(country: 'UK'); // Retrieve users living in UK
$userRepository->find(country: null); // Retrieve users living in no known country (as far as we know)
$userRepository->find(country: null, lastName: 'Troy', firstName: 'Castor'); // Use all arguments you want

A vous de retrouvez dans cet échantillon de code les différentes nouveautés : null-safe operator, lambda function, union type, named arguments et enum !

4 conseils pour rédiger un cahier des charges web

Vous souhaitez lancer un site, une plateforme ou une application et vous devez rédiger un cahier des charges web ? Véritable socle de votre projet, ce document doit décrire de façon claire et détaillée vos idées et vos objectifs, afin d’informer au mieux les prestataires qui pourraient intervenir dans le développement du projet.

Voici quelques conseils pour rédiger un cahier des charges web complet et efficace pour mener à bien votre projet.

Présenter le contexte de votre projet web

Dans votre cahier des charges web, vous pouvez présenter de nombreux éléments permettant au prestataire de comprendre votre besoin :

  • L’identité des différentes parties prenantes (présentation de l’entreprise, des responsables du projet…),
  • L’histoire du projet,
  • Votre vision et votre stratégie,
  • Vos cibles,
  • Les objectifs fixés (développement de la présence en ligne, conversion des visiteurs du site Internet, fidélisation des clients, notoriété de votre entreprise…),
  • Vos besoins pour mener à bien ce projet,
  • Les contraintes (délais et processus à respecter…).

crire clairement tous vos besoins

Pour développer un projet web, les besoins sont multiples. La tentation est donc grande de n’en sélectionner que quelques-uns. Or, pour que votre cahier des charges reflète parfaitement votre idée, vous devez y lister tous vos besoins :

  • Besoins organisationnels : le planning imposé, les recrutements éventuellement nécessaires, l’organisation de votre équipe et la gestion des prestataires,
  • Besoins techniques : les technologies utiles pour le projet (système informatique, logiciel…),
  • Besoins fonctionnels : les fonctionnalités attendues pour votre site, votre plateforme ou votre application web. À ce stade, pensez également à détailler les besoins propres à chaque catégorie d’utilisateurs : les visiteurs, les clients, les gestionnaires et les administrateurs. Les gestionnaires et les administrateurs auront par exemple souvent besoin de fonctionnalités supplémentaires sur leur espace pour piloter efficacement l’activité (chiffre d’affaires, édition de contrats, nombre de commandes…).

Pour vous aider à présenter l’ensemble des besoins, vous pouvez utiliser des mockups, comme balsamiq, des tableaux ou des schémas illustrant les différents parcours des utilisateurs. Vous pouvez également hiérarchiser les différents besoins. Cela vous permettra de tester plus rapidement votre plateforme web avec les fonctionnalités essentielles (approche Minimum Viable Product ou MVP), puis d’augmenter au fur et à mesure les possibilités.

Grâce à une énumération claire et à une hiérarchisation de vos besoins, vos prestataires pourront ainsi connaître vos priorités et faire une réponse pertinente.

Oser parler technique

Difficile de parler technique lorsque ce n’est pas notre métier. Pourtant, la solution technique choisie pour votre projet web est essentielle. Elle vous permettra d’avoir un site fonctionnel, adapté aux besoins des utilisateurs et qui optimise votre référencement naturel. Pour cela, avant de rédiger un cahier des charges web, vous devez penser à l’architecture technique de votre site et vous poser les bonnes questions :

  • Quels outils d’analyse marketing souhaitez vous utiliser ?
  • Mon site internet doit-il être responsive ?
  • Comment modéliser mon tunnel de transformation ? Avec quels moyens de paiement ?  
  • Quel est le type d’hébergement web souhaité ?
  • Avez-vous une préférence pour une solution technique (un CMS par exemple) ?
  • Souhaitez vous privilégier un environnement cible (LAMP par exemple) ?

Toutes ces précisions permettront de cadrer votre projet et de rédiger un cahier des charges web complet, mais aussi de choisir plus facilement le prestataire qui répondra le mieux à vos demandes.

Être accompagné pour rédiger un cahier des charges web

Le cahier des charges étant un document essentiel pour développer un projet web, il peut être inquiétant de se lancer seul dans sa rédaction. Et pourtant, vous êtes le mieux placé pour décrire votre projet, vos objectifs, vos priorités et vos exigences. De plus, rédiger un cahier des charges web vous permettra de vous approprier votre projet, d’en préciser les contours et peut être de le faire évoluer.

Mais pour ne pas vous laisser seul face à une page blanche et pour éviter que vous oubliez des étapes clés, chez The Coding Machine nous avons créé un modèle de cahier des charges de plateforme web. Vous pourrez ainsi rédiger un cahier des charges web en suivant les différentes étapes retracées dans ce livre blanc. À vous de jouer !

Livre blanc rédiger cahier des charges web

Créer une plateforme web : intérêts et contraintes

Dans le cadre de la digitalisation de votre entreprise, créer une plateforme web apparaît souvent comme LA solution, mais de quoi s’agit-il exactement ?

Découvrez à travers cette infographie et cet article, l’essentiel à savoir avant de vous lancer dans la conception d’une plateforme web.

Infographie sur créer une plateforme web : intérêts et contraintes
Créer une plateforme web : intérêts et contraintes

Qu’est-ce qu’une plateforme web ?

Une plateforme web est un espace d’échange entre l’interne, votre entreprise, et l’externe, vos clients ou partenaires.

Contrairement à un simple site vitrine, la plateforme web repose sur des processus interconnectés entre le traitement côté back-office (interne) et la mise à jour des données côté front-office (externe).

Ainsi, une plateforme web est une application constituée de plusieurs briques qui communiquent entre elles et qui peuvent être catégorisées de la manière suivante :

  • Un site web public avec des contenus qui présentent vos services et vos produits. Il permet de vous faire connaître du public et de fidéliser vos clients.
  • Un tunnel de transformation, ou tunnel de conversion, qui peut notamment prendre la forme d’une page avec vos offres ou d’une page permettant la collecte de données.
  • Un espace connecté, le minimum étant de permettre de retrouver les interactions entre votre entreprise et vos clients : commandes, documents contractuels, etc. L’espace connecté de votre plateforme web peut aussi être beaucoup plus complexe et comprendre de véritables outils métiers. Cela peut aller d’un outil permettant d’effectuer des commandes jusqu’à des tableaux de bord très complexes. Il peut aussi adresser différentes parties prenantes : clients, partenaires, prestataires etc.
  • Un espace administrateur, ou back-office, qui permet de gérer les différents contenus, de paramétrer les éléments associés à vos offres, de faire le lien avec les données du système d’information et de proposer différents tableaux de bord pour piloter votre activité.

Pourquoi créer une plateforme web ?

La conception d’une plateforme web peut répondre à différents besoins :

  • Développer une nouvelle offre,
  • Cibler de nouveaux prospects,
  • Fidéliser vos clients,
  • Améliorer l’expérience utilisateur,
  • Booster le taux de conversion des visiteurs du site en clients,
  • Accroître votre chiffre d’affaires,
  • Améliorer la qualité de l’information délivrée,
  • Gagner en productivité en facilitant le travail de vos collaborateurs.

Quel que soit l’objectif recherché en développant une plateforme, l’essentiel est que vous le définissiez précisément, et ce, dès le début de votre projet web et avant même la rédaction de votre cahier des charges web.

Quelles sont les caractéristiques d’une plateforme web réussie ?

Pour profiter de tous les avantages d’une plateforme web, celle-ci devra être à la fois : 

Fonctionnelle : il s’agit de soigner au maximum l’expérience utilisateur (UX) de votre produit pour répondre parfaitement à vos besoins et d’optimiser les échanges d’informations au sein de votre entreprise, avec vos prestataires et vos clients.

Design : la plateforme web est votre vitrine, elle véhicule une certaine image de votre entreprise. Son design (aussi appelé UI ou interface utilisateur) doit donc être soigné, et ce, même si elle n’est pas utilisée par votre client final.

Simple, car vous n’aurez pas forcément le temps de former vos collaborateurs et partenaires à l’utilisation de votre plateforme et vos clients n’auront pas envie de passer des heures pour essayer de comprendre son fonctionnement. La plateforme web doit donc être la plus intuitive possible. Pour cela, il est important d’aller à l’essentiel en intégrant des fonctionnalités simples, notamment pour les utilisateurs occasionnels. Vous pourrez ensuite y ajouter des fonctionnalités avancées qui ne seront accessibles qu’aux utilisateurs les plus expérimentés.

Quelques conseils pour mener à bien votre projet de plateforme web

Bien que TheCodingMachine aurait de nombreux conseils à vous prodiguer pour réussir votre plateforme web, voici les plus importants à nos yeux.

Trouvez la méthodologie adaptée

Chez TheCodingMachine nous recommandons de commencer par le strict nécessaire (ce qu’on appelle le MVP – Minimum Viable Product) qui répond à la problématique la plus simple identifiée (ex : traiter un dossier). Il s’agit de sécuriser ce socle via une approche classique en cycle en V au forfait. Il sera ensuite possible d’adopter une méthodologie plus souple, agile, pour faire évoluer ce socle suite aux retours utilisateurs sur une base saine et évolutive.

Bien former vos utilisateurs et préparer au changement

De nombreux outils ne sont pas utilisés ou sont seulement exploités au minimum de leur potentiel à cause d’un manque d’adoption ou de maîtrise des équipes.

Or, l’adoption d’une nouvelle plateforme web commence dès le début du projet, il s’agit de fédérer vos équipes autour d’une problématique simple et commune comme par exemple : « nous souhaitons réduire le temps de traitement par dossier de 15mn à 10mn » ou « nous souhaitons diminuer le nombre de retours client et augmenter la satisfaction de tant ».

Ensuite, la participation de vos équipes lors de la recette/le testing de votre application est une bonne manière de la responsabiliser dans la qualité finale de la plateforme web. Enfin, il s’agit de ne pas négliger l’organisation de session de formation lors du lancement de la nouvelle plateforme web ainsi que les différents supports (guide utilisateur mais aussi des tutoriels vidéos qui fonctionnement particulièrement bien).

Mettre en place une logique d’amélioration continue

Il est intéressant de constater que si l’analyse de comportement et l’optimisation de parcours utilisateur se sont généralisées côté client avec Google Analytics, c’est souvent beaucoup moins le cas pour la dimension interne des outils.

Or, il est tout aussi souhaitable de mesurer si votre outil répond bien à vos besoins internes ! Pour cela, il s’agit de mettre en place des indicateurs de performances clairs pour votre outils (temps de traitement, satisfaction) et aussi un moyen de récupérer les feedbacks de vos employés (un simple formulaire peut suffire). Des outils comme Hotjar permettent aussi d’analyser le comportement des utilisateurs via l’enregistrement anonyme de sessions.

Quels sont les pièges à éviter lors de la conception d’une plateforme web ?

Pour créer une plateforme web et mener à bien ce projet, vous devez être vigilant sur certains points.

Prenez le temps de la réflexion pour bien cadrer votre projet

Pour quelle utilisation la plateforme est-elle créée ? Cet objectif est-il mesurable et quantifiable ? Quels sont vos besoins et vos contraintes (budget…) ? À défaut, vous risquez d’avoir des difficultés à rédiger votre cahier des charges et à fédérer vos équipes.

Attention à la superposition de fonctionnalités dès le premier projet

A titre d’exemple, il vaut mieux commencer par développer une plateforme web qui traite un type de dossier représentant 80 % des dossiers et traiter les 20 % de cas limites/spécifiques plus tard que de vouloir sortir le produit parfait et complet dès le début. Cela permettra de concentrer vos efforts, sécuriser plus facilement votre projet et faciliter la formation de vos équipes. Bref, commencez simple !

Évitez le simple copier-coller d’outils internes ou de sites web qui existent déjà

Il s’agit de créer une plateforme web personnalisée et adaptée à votre activité et à vos objectifs tout en mobilisant vos équipes sur une cause commune.

Faites vous accompagner par des professionnels

Créer une plateforme web est complexe et nécessite une expertise technique. Il est donc recommandé de choisir des prestataires spécialisés et expérimentés dans la conception de projet web pour vous guider et vous proposer des solutions techniques qui répondent à vos besoins, et ainsi créer une plateforme web optimale. Depuis de nombreuses années, The Coding Machine mène à bien des projets web, alors n’hésitez pas à nous contacter !