Livre Blanc
Le No Code
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Créer un site web ou une application sans avoir à développer, ou peu, n'est pas une idée nouvelle. En effet, c'est déjà le cœur d'activité d'acteur historique comme Wordpress. Toutefois le terme No Code n'est devenu tendance que très récemment, pourquoi ?
Ce livre blanc vous propose d'expliquer les raisons de ce second souffle donné à une des plus vielles promesses d'Internet avant de vous donner les clés pour l'insuffler ou non dans vos propres projets.
Ainsi, découvrez dans ce livre blanc pourquoi les dernières solutions No Code ouvrent de nouvelles possibilités ainsi que quand et comment les exploiter.
Ce livre blanc est aussi là pour vous accompagner à voir plus clair dans un secteur en pleine effervescence. TheCodingMachine vous propose ainsi sa propre analyse pour s'y retrouver dans l'éventail grandissant de solution proposé.
Pour cela, ce livre blanc retranscrit les même dilemmes auxquels TheCodingMachine a été confronté pour réaliser ses premiers projets No Code du choix des meilleures solutions à leur découverte sans oublier les questions de faisabilité.
En tant qu'acteur du développement web et mobile depuis plus de 15 ans, il était crucial pour TheCodingMachine de s'interroger sur le potentiel du No Code sur la base de son expérience... du code ! Bonne lecture !
Dans ce livre blanc, découvrez :
- Pourquoi parle t-on aujourd'hui autant du No Code ?
- Quels sont les avantages et les inconvénients du No Code ?
- Quand et comment faut-il faire du No Code ? Pour quels projets ?
- Comment choisir les bons outils pour un projet No Code ?
- Comment les principales solutions No Code fonctionnent-elles ?
Un intérêt de plus en plus marqué
L’intérêt pour la technologie No Code progresse, comme en témoignent les levées de fonds astronomiques du secteur. Bubble, solution No Code franco-américaine, a ainsi levé plus de 100 millions d’euro en juillet 2021.
Si l’on observe sur Google Trends, les recherches sur ce terme, le volume des requêtes a considérablement augmenté au cours de ces dernières années… Et, c’est normal, la promesse tenue par ce type de plateforme est alléchante : dépasser la technologie pour permettre à l’utilisateur final de construire lui-même son application.
Google Trends pour le No Code en France
Le recyclage d’un vieux rêve qui commence vraiment à se réaliser
Bien que le terme de « low code » n’ait fait son apparition qu’en 2014 dans un article de Clay Richardson pour Forrester, le concept est loin d’être nouveau. C’est un vieux rêve que de se passer de développeurs pour réaliser une application. Ce rêve existe même depuis les débuts de l’informatique. Les CMS (Content Management System) comme Wix, WordPress ou encore Drupal qui existent depuis des années pourraient être finalement des exemples de plateformes Low Code : vous pouvez créer et manipuler les différents composants d’une page web, créer des formulaires et en modifier le design.
On pourrait d’ailleurs considérer Visual Basic comme la première plateforme de Low Code dès 1990. Le sujet revient sur le devant de la scène parce que les outils actuels sont de plus en plus performants. Ils deviennent donc de plus en plus pertinents.
Alors, pour tenter de donner une première définition simple, une plateforme de développement No Code met à disposition un ensemble d’outils lui permettant de créer des applications en n’utilisant pas (No Code) ou peu (Low Code) de programmation. Cette définition est très vaste à dessein car les outils No Code regroupent une multitude de types d’applications : outils pour le mobile, pour les applications métiers, pour intégrer des applications, etc. D’ailleurs, nous intégrerons les plateformes Low Code sous le terme de No Code pour des raisons d’aisance de lecture.
Preuve de son succès récent, en 2017, le marché du No Code était estimé à 4 milliards de dollars dans le monde. Forrester anticipe une croissance moyenne de 40% par an du marché pour atteindre 21 milliards de dollars en 2022 et Gartner estime que deux applications sur 3 seront développées grâce au No Code en 2024.
Aujourd’hui, le marché foisonne d’initiatives et de levées de fonds impressionnantes (comme celle déjà mentionnée de Bubble), est-ce le signe d’une future explosion de ces technologies ?
Pourquoi les plateformes No Code émergent ?
Pourquoi les plateformes Low Code émergent ?
Plusieurs raisons expliquent le développement du No ou Low Code :
- Les besoins pour de nouvelles applications augmentent avec le développement des activités numériques
- Les utilisateurs ont une expérience digitale qui leur permet de créer des contenus sur le web
- Il y a une pénurie des développeurs pour coder
- Les plateformes de Low Code permettent de développer facilement des services standardisés
- Le No ou Low Code amène les équipes à collaborer et co-construire les outils, ce qui améliore l’adéquation entre les produits et les utilisateurs ou les collaborateurs
- Le Low Code permet de réduire les coûts de développement
Quelles sont les principales caractéristiques de ces plateformes ?
Quelles sont les principales caractéristiques de ces plateformes ?
Parmi les plateformes de No ou Low Code les plus populaires, voici les principales caractéristiques :
- La construction visuelle : la plupart de ces plateformes proposent une construction visuelle des applications développées
- Lier les interfaces aux données : la plupart des outils permettent de manipuler et d’associer des données à travers des formulaires
- Ce sont des outils collaboratifs
Comment bien choisir son outil no code ?
Comment bien choisir son outil No Code ?
Les critères pour choisir le bon outil
Le choix d’un outil No ou Low Code va dépendre de plusieurs éléments, parmi lesquels :
- Le type de projet développé
- Le design souhaité
- La compatibilité avec d’autres services
Quelques exemples de solutions sans code
- Pour créer une application web métier : .bubble ou AppSheet
- Pour créer un site vitrine : webflow
- Pour créer une application mobile : Adalo
Comment fonctionne les principales plateformes No Code ?
Comment fonctionne les principales plateformes No Code ?
Découvrez les plateformes .bubble, AppSheet, Honeycode et notre analyse quant à leur fonctionnement, leur intérêt et les éventuelles limites dans leur utilisation.
Les avantages et les inconvénients du No ou Low Code
Les avantages et les inconvénients du No ou Low Code
Les avantages pour une approche « test and learn »
La technologie du No Code permet de :
- Concevoir et développer une application presque simultanément, tout en facilitant les approches collaboratives
- Se confronter rapidement au marché et de maximiser les retours des utilisateurs
- Digitaliser l’ensemble du parcours client grâce aux nombreuses solutions
Des inconvénients lorsqu’il s’agit de passer à l’échelle et de capitaliser sur la technique
Les limites de cette technologie Low Code sont :
- Le code utilisé pour développer votre application ne vous appartient pas
- Il n’est pas toujours possible d’héberger son application sur des serveurs autres que ceux de la plateforme No Code
- Il est difficile de maîtriser les coûts et les enjeux de performance lorsque le nombre d’utilisateurs augmente
- En cas de multiplication d’outils SaaS et de plugins, la maintenance d’une application No Code est plus difficile , et le diagnostic et la résolution des erreurs peut s’avérer complexe.
Une complémentarité certaine entre Low Code et développement spécifique
Si on entend autant parler du No ou Low Code ces derniers temps, c’est bien parce qu’il est parvenu à apporter une solution aux frustrations récurrentes des projets classiques de développement : rédaction de cahier des charges longue, difficulté d’embarquer les équipes métiers et de manager le changement, effet tunnel, mobilisation de beaucoup de ressources (développeurs, temps et argent)…
Pour nous, l’utilisation du No ou Low Code est ainsi particulièrement pertinente dans une logique expérimentale qu’il s’agisse d’aller tester de nouvelles propositions de valeurs ou d’initier une conduite de changement. Mais il faut avoir conscience que cela peut entraîner dans un deuxième temps une perte de contrôle, une dérive des coûts et des enjeux de performances.